Première rencontre ~ 22 janvier 2010

Première rencontre avec Nolwenn, premier échange de paroles,enfin....

Voici le compte-rendu:

Le Cheshire Cat & Moi.

Show Case à la Fnac de Lyon

22 Janvier 2010

Après midi merveilleuse, inoubliable avec toi ma belle Nolwenn.

D’abord, nous sommes arrivées, Laetitia (une amie) et moi, à 15h pour le show case de la Fnac de Bellecour de 17h30. Une vingtaine de personnes était déjà présente. Une multitude de questions se bousculait dans ma tête : Comment cela va-t-il se passer ? Est-ce que je vais pouvoir rentrer ? Combien de chansons vas-tu chanter ? Est-ce que je vais avoir une dédicace, une photo avec toi, ou mieux encore les deux ? Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir te dire ???

Nous avons donc attendu dehors, dans le froid de janvier, pendant plusieurs heures, tout en écoutant le Cheshire Cat & ta douce voix bien entendu, mais aussi tes Histoires Naturelles, ton premier album, et d’autres chansons encore.

A 17h30, l’impatience s’est faite sentir dans la foule qui s’était agrandie d’heure en heure. 17h35 toujours rien, puis 5 minutes plus tard, la file commence à avancer… Nous entrons, montons l’escalier qui mène à la petite salle de la Fnac, nous nous asseyons sur des petits fauteuils sur lesquels se trouve un prospectus annonçant ce mini-concert. La salle se remplie vite, elle est petite. Il y a même des gens sur les côtés non-assis, et tout le monde n’a pas pu rentrer. Je vois ton micro très prés de moi, je sens l’exaltation monter en moi.

A peine le temps de réaliser que, déjà, j’entends une voix derrière moi : « Elle est là ! ».

Effectivement, tu étais là, arrivée par derrière. Toujours un grand sourire, toute de noir vêtue : un tee-shirt très simple, noir, avec quelques dessins, une tête de mort et l’inscription « we’re all mad here », un pantalon, noir, serré à la taille par une ceinture, les cheveux très noirs, très longs, jusqu’à la taille, tressés sur le côté droit avec une frange, pas de vernis sur les ongles, une grosse montre argentée au poignet gauche. Des applaudissements pour t’accueillir.

Tu t’assois sur le siège du milieu, deux de tes musiciens t’entourent. « Bonjour à tous ! Vous allez bien ?  Je vous ai vu tout à l’heure, vous êtes beaux d’en haut (Rires) mais personne ne m’a remarqué ! Ah si peut-être monsieur au fond !». Tu trafiques le micro que tu n’arrives pas à mettre à ta hauteur « je vais le casser avant la fin du concert ! ». Fred, le musicien qui joue du clavier à ta droite s’approche et tourne une vis. Tu lui dis « mais qu’est-ce que tu fais ? », il te répond « ce que tu essayes de faire depuis 2 minutes ! » Rires « Ah oui, c’est mieux comme ça !! ».

Puis tu nous dis que tu es heureuse d’être là, avec nous, que tu remercies la Fnac de Lyon, et nous d’être là. Tu annonces ensuite que tu vas profiter du fait que l’on soit réunis dans cette petite salle intime pour nous chanter des chansons surtout en anglais, et nous devons préparer des questions car il y aura ensuite un débat et oui !

« Allez on y va… Ah non ! D’abord répétition… » Nous devons soit claquer des doigts, soit siffler sur la musique de Faut-il, faut-il pas ? Mais attention, à Paris, c’était les premiers alors ça n’était pas génial, hier à Lille c’était beaucoup mieux, donc nous devons assurer ! Quelqu’un dit « Et Genève ?! », tu réponds « Oulà, oui Genève ! » Rires. D’habitude, tu partages la salle en demandant à ceux qui prennent des photos de siffler et aux autres de claquer des doigts (Oui ceux qui prennent des photos n’ont pas les mains libres !). Mais ici, photos interdites… donc chacun fait ce qu’il veut, « Ou les deux oui tiens, c’est une bonne idée ! ».

La musique démarre, tu nous montres le rythme en claquant des doigts, nous te suivons. Lorsque la musique s’arrête, avec un air étonné : « Ouah ! Rien à dire, vous vous êtes entraînés dehors ? Ah oui c’est ça ! ». Bon allez, on y va vraiment cette fois.

Tu chantes donc Faut-il, faut-il pas ? et nous te suivons en claquant des doigts et sifflant. On peut voir que tu es heureuse d’être là, quand tu croises un de nos regards, un sourire te monte aux lèvres. Je chante avec toi, mais mes lèvres tremblent, je suis si prés de toi. A la fin de la chanson, tu rigoles « C’est bien, je vois que vous connaissez de mieux en mieux les paroles, si jamais je ne sais plus où j’en suis, je regarde vos lèvres et c’est bon je me retrouve sans problème ! »

Bon maintenant comme promis, une chanson en anglais. Et oui, l’album a été fait à la base en anglais. Tu nous parles des personnes qui t’ont aidé à réaliser ton album. Puis tu chantes Safe and sound écrit par Jonatha Brooke. Je suis comme  suspendue à tes lèvres, je te dévore du regard. Je m’efforce de mémoriser le moindre détail pour que cette après-midi reste gravée dans ma mémoire.

Ca y est, nous pouvons poser des questions :

« Quand est-ce que tu vas venir faire un concert à Lyon ? » Tu ne sais pas encore vraiment, nous sommes généralement mieux informés que toi pour ce genre de chose, rires.

« Est-ce que Faut-il, faut-il pas ? va sortir en single dans les bacs ? » Tu ne penses pas, déjà que les CD complets ont du mal à se vendre maintenant, alors un deux titres ! C’était à ton époque ça, rires.

« Est-ce que tu comptes participer à une émission différente, comme Vivement Dimanche ? « Encore Vivement Dimanche ?!» « Non mais comme invitée principale ! » Tu ne sais pas vraiment, tu estimes que tu n’as pas encore vécu assez longtemps pour pouvoir parler de toi toute une après-midi, on verra plus tard.

« Est-ce que tu as d’autres projets comme le livre que tu avais fait pour la Fondation Abbé Pierre ? » Euh….. Non ! Fred « Une encyclopédie ! Un almanach ! ». Un almanach… rires, oui avec pour chaque jour une blague de Fred ! Tu vas y réfléchir.

Bon on reprend les chansons, voici Feel Good. Tu enchaînes ensuite avec une belle chanson en anglais que je ne connais pas. (encore). Puis à nouveau, petite séance de questions :

« Est-ce que tu exclues totalement de participer un jour à l’Eurovision ? » Oui, rires. D’autres représenteront la France avec beaucoup de talent, tu en es persuadée.

Voici maintenant la dernière chanson Histoires Naturelles. Magnifique, je ne m’y attendais pas ! Je chante avec toi, tu souris, c’est magique.

Voilà, c’est terminé, « mais on se retrouve tout de suite pour de nouvelles aventures ! » Et oui, maintenant, séance de dédicaces.

Etant assises sur les chaises du milieu, de nombreuses personnes du fond de la salle et celles debout sur le côté droit passent devant nous. Les premières personnes prennent leur temps, photos, dédicace, bise, encore photo, etc… La file n’avance pas. Laetitia prend mon appareil photo et va se placer sur le côté gauche pour te prendre en photo. J’avance petit à petit. Plus je m’approche de toi, plus j’ai le cœur qui bat. Je me demande ce que je vais pouvoir te dire… En bruit de fond nous pouvons entendre le Cheshire Cat & toi.

Enfin, il ne reste plus que 5 ou 6 personnes devant moi. D’autres personnes, qui n’avaient pas pu rentrer pour le concert, font la queue derrière nous pour avoir une dédicace. Du coup, un homme en chemise à carreaux, qui prenait les photos de toi avec tes fans, s’approche et annonce que tu n’auras pas le temps de faire passer tout le monde si ça va aussi doucement, donc plus de photos… « Oh Non ! » cri du cœur vraiment, je la voulais cette photo… Certains demandent « mais si ça ne dure que 2 minutes, que je ne lui fais pas signer d’autographe ? » NON, c’est Non !... Quelle injustice ! A 5 personnes prés, je l’avais ma photo…

Du coup Laetitia récupère mon appareil photo qu’elle m’avait rendu juste avant. Elle essayera de me prendre quand je serai à côté de toi !  J’avance encore, je suis la suivante, mon cœur bat la chamade ! La fille devant t’offre un carnet avec des dessins sur tes chansons, tu as l’air ravi, et tu lui fais la bise. Si j’avais su… le nombre de dessins que j’ai fait et que je t’ai envoyé par la poste alors que je ne sais même pas si tu les as vus… L’autre type avec sa chemise à carreaux est à la limite de me pousser pour aller plus vite.

Je m’approche, pose la pochette du CD sur la table à laquelle tu es assise, te regarde. Lorsque je croise ton regard, je ne sais plus où j’en suis ! Je te dis Bonjour, tu me réponds et me demandes mon prénom. Lorsque tu prends la pochette du CD et commences à la dédicacer, je voudrais te dire plein de choses que j’avais préparées dans ma tête, mais impossible. Mes lèvres tremblent, je ne sais plus quoi dire !

Tu me tends la pochette du CD signée, je la prends, je frôle ta main… Quand je relève les yeux, je vois que tu me fixes avec tes magnifiques yeux bleus, je me plonge dedans et je réussi à dire « Merci infiniment ». Je peux voir que tu as perçu mon émotion par la façon dont tu me regardes. Je commence à reculer, tu tends la main, je la prends et je m’éloigne avec ta main dans la mienne jusqu’à ce que je doive la lâcher…

Merci mille fois ma belle Nolwenn !