Tournée Acoustique ~ Chalon-sur-Saône ~ 28 mars 2015

Tournée Acoustique

Chalon-sur-Saône ~ 28 mars 2015

Depuis bientôt un an que je vis à Paris, j’ai pris l’habitude de rentrer régulièrement voir ma famille. Et ce weekend du 28-29 mars a une saveur toute particulière, puisque j’ai justement prévu de venir à Lyon… mais également de faire un tour, pas très loin, à Chalon-sur-Saône, pour le concert de Nolwenn !

Après une journée passée en famille le samedi, nous voilà partis tous les trois, mes parents et moi, direction Chalon. Et oui, ils m’accompagnent ! c’était leur cadeau de Noël.

Nous arrivons vers 19h devant la salle de concert. On aperçoit quelques personnes qui attendent devant la porte, mais nous avons un autre objectif d’abord : trouver le café où sont installés les amis Nolwenniens ! Mission assez facile, puisqu’il se situe juste en face. Nous retrouvons Flavie, Ralf, Matthias, Alain et ses amis, Stéphane, Lavinia, Bérengère, les « sudistes »… que de monde ! Le serveur ne sait plus où donner de la tête, il n’a jamais vu ça. Il est même en rupture de pain. Il nous fait rire en nous disant qu’il remercie Nolwenn et qu’il faudra que nous lui fassions une bise de sa part.

Après un repas plutôt rapide mais sympathique, nous nous dirigeons vers la salle. Il est 20h, le concert est prévu pour 20h30 et les portes sont donc ouvertes. Nous entrons et allons nous installer à nos places respectives. Je suis au deuxième rang côté droit avec mes parents. Les amis Nolwenniens sont quasiment tous regroupés aux premier et deuxième rangs. A 20h30 cependant, il reste quatre places vides en plein centre du premier rang. Flavie vient me voir pour me dire qu’ils ont prévu de se décaler pour ne pas laisser un trou en plein centre et que je pourrais donc venir les rejoindre devant.

Le concert est sur le point de commencer, la scène est prête avec ses tapis et ses lampes, la musique (de Teitur) s’arrête, les lumières s’éteignent et les musiciens arrivent un à un. Ce soir Fred est absent, c’est donc Johan qui le remplace au piano. Je vois alors le premier rang qui se décale, je m’approche rapidement et me place à côté de Stéphane, me voici donc à nouveau tout devant. Quasiment tout le premier rang se connait !

Nolwenn arrive sur ces entrefaites. Elle allume ses deux petites lampes, s’installe sur son tabouret, prend son souffle, et commence Le Chant de la Mer. C’est parti pour un moment en apesanteur…

Après cette chanson, Nolwenn plante le décor, enfin essaye… je sens qu’elle cherche un peu ses mots, je me dis que c’est le début du concert, elle est certainement un peu stressée… et là vient l’explication ! Nolwenn nous annonce qu’elle est enrhumée, pas la peine de s’inquiéter « c’est là » dit-elle en nous montrons le haut de son visage à partir du nez, « et pas là », en montrant la gorge « donc on peut chanter ! ». Sur ce, elle continue de parler pendant 5 bonnes minutes, pour nous dire que ce soir elle va donc remplacer tous les N et M par d’autres lettres, qu’elle est contente d’être aussi proche de nous mais que nous devons nous méfiez car ça a des avantages, mais aussi des inconvénients, nous allons attraper son rhume ! Elle nous fait rire en ajoutant que dans un moment elle va entendre la salle se mettre à éternuer.

Elle a déjà l’air plus à l’aise, elle peut enchainer avec Mélusine. Elle nous dit ensuite qu’après la Selkie du Chant de la Mer, et la fée Mélusine, nous allons rester avec les créatures mystérieuses en parlant de Davy Jones… A la fin de la chanson, on dirait que Nolwenn essaye de nous hypnotiser avec les mouvements de sa main en susurrant « tout au fond de la mer... » et ça marche, le temps est comme suspendu, je pourrais la regarder faire ce geste pendant des heures ! Mais la chanson finit et Nolwenn nous demande si nous n’avons pas eu trop peur, « il ne fallait pas, j’étais là pour vous protéger » nous rassure-t-elle.

C’est le moment que choisit Nolwenn pour s’avancer vers la petite table située juste devant moi, sur laquelle repose un service à thé. Elle repart sur son histoire de rhume, en nous disant qu’elle a besoin de boire un bon thé. Elle soulève la théière, prend son air espiègle pour dire « vais-je réussir sans en mettre de partout », elle verse le thé dans une tasse en montant haut et en commentant son exploit. Puis elle regarde la tasse fumante… très fumante… trop ! Elle a peur de se bruler la langue maintenant, elle boit une gorgée en nous gratifiant d’une de ses plus belle grimaces, visiblement c’est trop chaud !! Nous rions tous, Stéphane en rajoute une couche en nous glissant que maintenant elle va devoir s’absenter pour aller faire pipi… nous sommes hilares au premier rang !

Après cet intermède bien drôle, Nolwenn continue le concert : Safe and Sound, Mon Ange, I See Fire…

Puis elle nous parle d’une chanson cachée, une chanson mystère… mais attention pas SA chanson « Mystère »… lol ! La chanson bonus « Lost again », présente sur les premiers albums, elle demande si on la connait. Evidemment tout le premier rang répond « oui », Nolwenn apprécie et ajoute que d’habitude elle dit à ceux qui répondent non « c’est parce que vous n’étiez pas les premiers à acheter mon album ! »   

C’est le moment où elle demande si on connait les Îles Féroé, mais cette fois elle ne demande pas elle nous dit « oui vous savez, c’est là où on a pu voir l’éclipse » !! C’est You Get Me, magnifique moment, tout en subtilités, j’ai adoré. A la fin de la chanson, Nolwenn nous fait en quelque sorte la traduction de cette expression, en expliquant qu’il s’agit de se comprendre, d’un geste, d’un regard, comme entre elle et nous…. Mais que « c’est beaucoup plus long à dire en français, donc c’est pour ça qu’on l’a faite en anglais » !!

Petit passage en Bretagne avec Brest, les bretons dans la salle se font remarquer, les drapeaux sont de sortie ! Et oui les bretons sont de partout.

Nolwenn se rapproche ensuite du piano, elle chante Reste Encore, puis au piano Endormie. C’est un moment magique, l’enchainement de ces deux chansons est juste sublime, j’ai adoré. En s’asseyant au piano, Nolwenn disparait de notre champs de vision, bien qu’on l’entende s’installée on ne la voit plus. Quelqu’un demande « t’es où ?», alors Nolwenn se lève, toujours avec son petit air espiègle « on me voit », se rassoit « on me voit plus », puis se relève… nous sommes pliés !

Nolwenn nous demande s’il est possible qu’on se lève, elle regarde les sièges, ils ne sont pas géniaux donc ça va on doit pouvoir se lever ! C’est la gigue. Contrairement à mon premier concert à Yerres, Nolwenn ne s’en va pas, elle reste sur scène et nous la voyons s’approcher d’un bord, descendre et venir faire le tour du public en dansant et frappant dans les mains ! Première fois que je vois descendre Nolwenn dans le public ^^ Elle remonte de l’autre côté et sort finalement de scène 5 petites minutes pendant que les musiciens continuent de nous faire danser.

De retour sur scène, Nolwenn entonne Tri Martelod, sur les « lalalala » François est déchainé dans son dos pour nous faire reprendre en rythme. Nolwenn ouvre des yeux étonnés en nous entendant. Ça fait du bien de voir son regard, car je trouve qu’elle ferme beaucoup les yeux lors de ces concerts acoustiques. C’est assez drôle de voir François se démener de la sorte.

C’est ensuite Faut-il, faut-il pas. Avant que Nolwenn n’explique qu’elle veut que nous sifflions et claquions des doigts, nous sommes déjà partis, François continue son show en nous donnant le rythme… Nolwenn se retourne et constate, amusée qu’il se passe des choses dans son dos, et que François est au top ce soir ! Il nous aura fait beaucoup rire celui-là !! A un moment donné, il ira même boire une tasse du fameux thé avec Nolwenn.

C’est presque terminé, Amis des jours de pluie… Nolwenn oublie un peu les paroles, ce qui donne un « sjdherz escargots… » suivi d’un signe de la main nous incitant à lui souffler la suite. Joli moment de partage qui symbolise bien le sens qu’elle a voulu donner à cette chanson.

Après avoir cassé son tambourin, c’est au tour de son archet de violon ! Nolwenn, rigole, l’air catastrophé. Puis c’est le salut… le premier rang est debout et la salle suit le mouvement, conquise. Des enfants tendent des fleurs, Nolwenn les prend et s’en va. Nous restons debout pour applaudir jusqu’au rappel mais les agents de la sécurité nous font rasseoir… pénibles ceux-là, à nous passer devant toutes les deux minutes pour ne pas qu’on ne s’approche trop près de la scène…

Nolwenn revient, chante Wild Horses, puis Juste pour me souvenir. Elle finit assise par terre avec le magnifique Je ne serai jamais ta parisienne.

Ca y est le concert est terminé. A nouveau un magnifique moment partagé tous ensemble, avec Nolwenn, sa formidable équipe et ses musiciens géniaux, et entre fans… que rêver de mieux !

Nous allons attendre à la sortie, beaucoup de monde est présent, nous savons que Nolwenn est malade, ce n’est pas bon signe. Au bout d’un petit moment, les musiciens sortent, vont dans la voiture. Puis la voiture démarre et s’éloigne sur le côté du bâtiment. Beaucoup croient que Nolwenn part après et continuent d’attendre à la porte, mais nous savons qu’elle prend la même voiture que les musiciens… nous suivons donc en douce la voiture et arrivés devant le bâtiment, nous voyons Nolwenn s’engouffrer en vitesse dans la voiture avec des agents de sécurité partout autour faisant barrage. Pas d’autographes ce soir ! Nolwenn est malade nous redit un agent de sécurité. Il y avait pourtant une petite fille à côté de la voiture, sa mère crie au scandale que Nolwenn ne se soit pas arrêtée… Je peux comprendre son point de vue, c’est décevant quand on ne vient en concert qu’une seule fois. Mais il faut parfois relativiser et se mettre à la place de Nolwenn. Pour elle, c’est quasiment tous les soirs la même chose. En étant malade, elle ne peut pas se permettre de rester dans le froid après le concert, elle doit assurer le lendemain, et le surlendemain, et les jours d’après… et malheureusement il y aura toujours des petites filles déçues. Je suis sûre que Nolwenn, elle-même, est déçue de ne pas pouvoir rester.

Bref, c’est donc là que nous nous séparons, nous avons 1h30 de route jusqu’à Lyon avec mes parents, c’est donc plutôt une bonne chose que Nolwenn ne soit pas restée ! Les amis Nolwenniens dorment quasiment tous à l’hôtel à Chalon. Nous nous disons donc au revoir et à une prochaine pour de nouvelles aventures en Nolwennie !

 

Comments

[GENEA]

Je suis toujours ravir de te lire, demain c'est mon tour, et j'aime beaucoup tes anecdotes, j'espère en avoir aussi et surtout avoir le même bonheur que toi, d'ailleurs je n'en doute pas, tous les compliments sont élogieux et mérités, Nolwenn ne peut décevoir..